La culture d’entreprise joue un rôle primordial dans le succès d’une opération de fusion-acquisition. C’est en tout cas l’un des principaux enseignements de l’enquête menée par Mercer en 2018 : « Gérer le risque culturel pour accélérer le potentiel de création de valeur d’une transaction »1. Les chiffres révèlent en effet une proportion élevée de transactions n’ayant pas atteint leurs objectifs pour des problèmes de culture d’entreprise ; une situation alarmante pour laquelle Mercer propose des solutions pratiques.
L’étude menée par Mercer révèle que 43% des transactions de fusion-acquisition ont rencontré des freins culturels importants ayant entraîné des reports dans la concrétisation des opérations, la réduction des prix d’acquisition voire même l’abandon pur et simple des opérations. Dans 67% des cas, les problèmes de culture sont facteurs de retard dans l’intégration et limitent la réalisation des synergies attendues.
La culture est donc un paramètre essentiel, à ne pas négliger dans la conduite des transactions M&A ; une réalité confirmée par les résultats du rapport Mercer 2018 :
« Si les professionnels des M&A souhaitent accélérer la profitabilité des transactions pour les actionnaires, notre étude leur annonce clairement la couleur : la culture, ça compte ! », prévient Jeff Cox, Global M&A Transaction Services Leader chez Mercer. « Quand on cherche à faire évoluer les talents pour bâtir une future organisation, impossible de faire l’impasse sur la dimension culturelle ».
Le rapport s’intéresse également aux comportements et aux opinions des répondants, variables selon leur fonction, leur secteur d’activité, leur âge et leur situation géographique. Ainsi, les professionnels des ressources humaines voient dans « la collaboration » (69%) et « l’incitation à la prise d’initiative » (64%) les composantes les plus importantes de la culture, alors que les cadres dirigeants jugent au contraire « la gouvernance et les processus de prise de décision » (60%) comme le critère dominant.
Au-delà d’alerter la communauté M&A sur ces risques, le rapport de Mercer propose trois mesures probantes pour réduire l’impact négatif des problèmes de culture sur le succès d’une transaction :
« Les acteurs des M&A peuvent en atténuer les risques et en retirer la valeur attendue s’ils placent la culture au cœur de la transformation de l’entreprise », précise M. Cox. « La culture forme l’environnement de travail d’une entreprise. Elle définit la nature d’une organisation, permet de mettre en œuvre avec efficacité les changements stratégiques de l’entreprise, et établit un contexte favorable à l’attraction et à la rétention des talents ».
1 L’étude se base sur les réponses reçues aux enquêtes et aux entretiens réalisés auprès de plus de 1 400 professionnels des M&A établis dans 54 pays, qui collectivement, ont travaillé sur plus de 4 000 opérations ces 36 derniers mois, tant du côté acheteur que vendeur.
À propos de Mercer
Mercer, leader mondial du conseil en ressources humaines, conseille et fournit des solutions aux entreprises pour les aider à répondre à leurs enjeux en matière de santé et prévoyance, gestion des talents, retraite et investissements, grâce à l’expertise de ses 23 000 collaborateurs présents dans 44 pays et à ses implantations dans plus de 130 pays.
Mercer est une filiale de Marsh & McLennan Companies (NYSE ; MMC), groupe mondial de services professionnels dans les domaines du conseil et de solutions en risques, stratégies d’entreprise et en ressources humaines. Avec près de 65 000 collaborateurs et un revenu annuel de plus de 14 milliards $, Marsh & McLennan Companies est aussi la société mère de Marsh, un des leaders mondiaux du courtage d’assurance et de la gestion des risques, Guy Carpenter, leader mondial des services d’intermédiation en risque et réassurance et Oliver Wyman, l’un des premiers cabinets mondiaux de conseil en stratégie.