Connaissez-vous les prérequis et les facteurs de succès pour réussir sa transformation digitale ?

Retrouvez dans ce podcast tout ce que vous devez savoir.  


Regardez notre teaser pour découvrir les différentes étapes d’une transformation digitale pour une entreprise.

Listen and subscribe

Retrouvez ci-dessous la retranscription du podcast

Pour ce nouvel épisode, nous avons le plaisir d’accueillir aujourd’hui Laurent Robelet qui dirige l’activité Commerciale chez Mercer.

Bonjour Laurent,

Tu vas aujourd’hui nous parler de l’accélération de la digitalisation en entreprise et des prérequis pour réussir cette transformation dans un monde en plein changement depuis la crise sanitaire.

Laurent, pour démarrer, peux-tu s’il te plait nous dire en quelques mots à quel(s) enjeux réponde une stratégie de « Digitalisation d’une entreprise ». Est-ce que cela concerne systématiquement plusieurs fonctions ou bien est-ce que cela peut se faire uniquement sur un département ?

[Laurent Robelet] :  

La digitalisation concerne toutes les fonctions de l’entreprise. En ce qui nous concerne nous travaillons avec nos clients sur les fonctions Finance et RH. Les entreprises prennent la décision quand elles pensent être prêtes à passer d’un mode « constat » à un mode « projet ».  La prise de conscience de la faillite d’un environnement applicatif est très rapide ; le dirigeant constate très vite quand il n’a pas réponse à ses questions en termes de reporting et de projection. Le passage en mode projet nécessite de disposer des compétences en qualité et en nombre. C’est ce point qui, évidemment associé au budget à mobiliser, constitue le déclencheur.

Merci Laurent, est-ce que tu peux nous dire maintenant quelles sont les tendances que tu as constatées depuis 1 an concernant la digitalisation des entreprises ? Est-ce que la crise du Covid ralenti ces projets ou bien au contraire est-ce qu’elle les a accélérés ?

[Laurent Robelet] :  Nous avons constaté 2 tendances qui accélèrent la digitalisation. Je mets évidemment à part les entreprises frappées directement ou indirectement par la crise et qui ont perdu une part conséquente de leur chiffre d’affaires. Dans ce cas les projets ont été mis an pause.

ð  La première tendance concerne les entreprises de plus de 1000 salariés qui disposent d’un SI Finance ou RH et qui ont constaté les limites des applications en place pour piloter les organisations et pour pivoter vers un autre mode de fonctionnement plus agile. Nous avons constaté plusieurs limites ; des chiffres erronés qui ne permettent pas de prendre des décisions, un défaut de reporting en conséquence, idem pour la projection vers d’autres modèles, une incapacité à repositionner les compétences en surnombre, idem pour identifier les compétences clés, une incapacité à dessiner des organisations transverses permettant d’identifier et d’agréger de nouvelles compétences.

ð  La seconde tendance concerne les sociétés en croissance de moins de 1000 salariés. Appelons les Start-up ou Digital natives. Je passe sur la volonté d’aller vite ou même très vite lié au business de ces sociétés. Ce qui colle d’ailleurs parfaitement au modèle d’application SaaS. Bon, c’est parfois sportif car les prérequis discutés juste avant s’appliquent de la même façon même si les habitudes sont évidemment moins ancrées.

Nous constatons pour ces sociétés une volonté d’embrasser le standard proposé pour éviter le monde merveilleux des spécificités et de la créativité dont beaucoup d’entreprise ont fait preuve. Ces sociétés souhaitent que les SI Finance ou RH soutiennent leur business dès maintenant et dans la durée dans un mode simple et évolutif.

Merci Laurent.

Maintenant pourrais-tu nous dire, quels sont selon toi les prérequis pour réussir sa transformation digitale ?

[Laurent Robelet] :  Alors j’en vois trois, tout d’abord l’entreprise doit penser son projet en terme de transformation métier. Et pas de remplacement d’un outil par un autre. Les ateliers de mise en œuvre du projet Saas constituent un moment privilégié de refonte des processus métiers, c’est d’ailleurs à ce moment-là que se dessine l’évolution de l’expérience employé, il faut être prêt à renverser la table vers un vrai changement.

Deuxième prérequis, il faut disposer des compétences pour mener le projet en interne. Le directeur ou la directrice de projet est un facteur clé de la réussite de ce virage. Qu’il ou elle soit interne ou externe. Sans cela nous constatons systématiquement un retard de plusieurs semaines lié au remplacement de ce poste clé.

Enfin, en miroir à mon premier point sur la transformation métier, il convient de mobiliser un ou une responsable de la conduite du changement expérimenté(e) sur ce type de projet.

Dernière question pour toi, quelle projection faisons-nous chez Mercer sur ce sujet dans les mois qui viennent ?

[Laurent Robelet] :  Nous pensons que ces tendances sont maintenant bien établies. Nous faisons le parallèle avec l’évolution de l’organisation du travail liée à la période que nous venons de vivre. Cette période longue de 5 trimestres a ancré ces tendances.

La prise de conscience était présente, la crise a juste créé le déséquilibre qui fait avancer. 

Merci beaucoup Laurent de nous avoir présenté aujourd’hui les facteurs de succès pour réussir sa transformation digitale.

Si vous avez une question et souhaitez contacter Laurent, nous vous donnons rendez-vous sur www.mercer.fr dans la rubrique « Nous contacter » !

A très bientôt 

Solutions liées